Guide des bonnes pratiques

1) Je ne cède pas tous mes droits aux revues et/ou aux éditeurs

Les contrats de cession de droits ne sont pas figés, et peuvent être amendés pour refléter les choix des 2 parties : il est ainsi possible de faire ajouter à un contrat un avenant précisant votre souhait de pouvoir déposer vos contributions dans une archive ouverte. En voici trois modèles à réutiliser librement.

2) J’évite les revues hybrides

Le modèle « hybride » est détaillé dans la voie dorée.

Ce modèle est fréquemment remis en cause car il implique qu’une institution paye plusieurs fois pour l’accès au même document : le coût de l’abonnement institutionnel pour l’accès aux articles sur abonnement + les APC pour les articles en OA .

Pour diffuser mes articles en open access sans frais, je dépose ma version validée pour publication dans l’archive ouverte de mon établissement.

3) Je fuis les éditeurs prédateurs

Le modèle des APC a fait émerger des revues « prédatrices » : elles démarchent de manière très large et agressive, garantissent à l’auteur une relecture et une publication rapide (sous quelques jours ou semaines), mais n’opèrent aucun contrôle éditorial (absence de comité scientifique, processus de relecture défaillant voire inexistant…). Ces revues n’ont pas de valeur scientifique et ne sont pas reconnues par la communauté. Elles cherchent à faire du profit sur le dos des auteurs souvent pressés de publier pour obtenir un meilleur classement ou une promotion.

Avant de publier, je me pose les bonnes questions avec Think, Check, Submit.

Pour trouver des revues en open access de qualité dans mon domaine, je consulte le DOAJ.

4) Je créé mon identifiant ORCID

ORCID est un identifiant numérique pour le chercheur. Créé par une association internationale rassemblant les différents acteurs de l’édition scientifique, il vise à repérer de manière univoque l’auteur dans les travaux de recherche publiés. Il est utilisé dans de nombreuses applications liées à la publication, aux demandes de financement, au dépôt dans les archives ouvertes.

Pour être reconnu rapidement et sans ambiguïté sur la plupart des plateformes, je renseigne mon numéro ORCID.

5) J’utilise les réseaux sociaux en complément d’une archive ouverte

Les réseaux sociaux académiques, comme ResearchGate ou Academia.edu, permettent de suivre l’actualité des chercheurs de son domaine, d’échanger avec eux et de partager ses travaux. Ce sont des entreprises privées, qui proposent ces services « gratuitement », en échange de vos données personnelles et des données générées par votre activité de recherche ; la revente de ces données est à la base de leur modèle économique. Elles font signer des conditions d’utilisation qui ne respectent ni vos droits, ni ceux de votre éditeur. Elles peuvent être rachetées par d’autres sociétés, qui appliqueront à vos données un modèle économique différent ; vous pourriez ainsi devoir payer pour accéder à vos propres documents.

Je dépose ma version auteur dans l’archive ouverte de mon établissement, et je fais des liens depuis les réseaux sociaux.

6) J’assure la pérennité de mes documents

Le dépôt dans une archive ouverte permet de garantir une conservation à long terme des articles, ce qui n’est pas forcément le cas des plateformes des éditeurs commerciaux. Par ailleurs, certains programmes de financement requièrent le dépôt dans une archive ouverte de tous les articles publiés dans le cadre des projets qu’ils ont financés (c’est le cas pour H2020, les ERC etc).

Je dépose toutes mes contributions dans l’archive ouverte de mon établissement, même quand elles ont été publiées dans des revues en open access gold (avec ou sans APC).

FAQ sur la loi République numérique

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